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Il n’en restera qu’un, le DSI stratège !

MP9003999211 Il n’en restera qu’un, le DSI stratège !

 

L’informatique devient un levier de croissance extraordinaire pour les économies et les entreprises. La position du directeur des systèmes d’information prend une dimension plus importante, il intègre l’équipe dirigeante et passe d’un rôle purement technique à un rôle de stratège, en charge de participer à l’élaboration de la stratégie et d’œuvrer au développement de la valeur ajoutée délivrée par l’entreprise.

 

Quelles sont les clés essentielles pour assurer cette transition ?

Les NTIC, clef de voute et piliers de la stratégie d’entreprise

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Les nouvelles technologies (NTIC) sont au cœur des services délivrés  par les entreprises, diluées au sein de toute la chaîne de valeur, elles interviennent aussi bien au sein des activités de soutien (RH, achat,…) que des activités principales (logistique, production, vente,…). Pour exemple, les achats sur internet ont bouleversé les modèles : les catalogues sont disponibles en ligne, les demandes d’approvisionnement peuvent être automatisées auprès des fournisseurs, le marketing peut créer une relation personnalisée avec le client, et l’utilisateur peut disposer d’une maintenance ou d’un support à distance. Certaines entreprises ont bâties leurs stratégies de commercialisation exclusivement sur l’IT (ex : l’ensemble de la commercialisation d’Easyjet est réalisé sur internet).

Chaine de valeur Il n’en restera qu’un, le DSI stratège !

L’IT devient également un facilitateur au sein de l’entreprise (intranet, annuaire, base de connaissances, calendrier partagé, forum, wiki,…), il accroit la collaboration et la coordination entre les entités. Les sociétés se transforment en Entreprise 2.0, la bonne information est accessible au bon moment, les activités se synchronisent,  l’intelligence collective peut se libérer, l’innovation et la productivité s’en retrouvent augmentées.

Ces mêmes technologies, aident à l’externalisation, et permettent à l’entreprise de passer à un modèle d’entreprise étendue : une collaboration et des relations plus intégrées avec ses partenaires,  distributeurs et fournisseurs. Pourquoi ne pas imaginer une entreprise étendue 2.0 ?

La part prise par les TIC, au sein des stratégies d’entreprise, ne va cesser de croitre lors des prochaines années. Un rapport, réalisé en 2011 par le cabinet de conseil McKinsey, sur « l’impact d’Internet sur l’économie française », et présenté au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, évalue le poids de la « filière internet » * dans l’économie française. Depuis 15 ans, les TIC ont :

  • Apporté à l’économie française, un quart de croissance et une contribution directe à hauteur de plus de 3% du PIB, supérieure à celle de secteurs comme l’énergie, les transports ou l’agriculture ;

 

  • Permis la création nette de 700 000 emplois (25% du total des créations nettes d’emplois), et générés 1,4 nouvel emploi à chaque emploi supprimé dans un secteur traditionnel ;

 

  • Engendrés des  gains de rentabilité pour les entreprises françaises, en particulier les PME : Chaque euro investi dans ces technologies s’est traduit par deux euros de marge opérationnelle, et les entreprises « à forte intensité Web » ont crû et exporté deux fois plus vite que les autres .

A horizon 2015, la contribution directe des TIC au PIB doublera (environ 5,5%) et engendrera la création de 450 000 emplois.

« Le développement de l’économie numérique est stratégique pour l’économie française … cette étude donne une excellente illustration des bénéfices d’Internet pour les entreprises … elles bénéficient en effet d’une croissance deux fois supérieure et exportent deux fois plus », conclue le Ministre M. Besson.

Cette situation permet de mettre en évidence que les décisions et les choix effectués par le DSI sur le système d’information sont structurants. Ils vont renforcer ou garantir une stratégie d’entreprise, impacter de façon positive la création de valeur, améliorer une marge ou obtenir une meilleure position concurrentiel, et créer des emplois.

Pour faire les bons choix, le DSI doit comprendre, s’approprier et contribuer à la stratégie de son entreprise.

 

L’intérêt des TIC, une prise de conscience collective au sein de l’entreprise

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L’IT est une nécessité pour le marketing

Gartner a annoncé lors du dernier Symposium Gartner que d’ici 2014, 25% des budgets informatiques gérés par les DSI vont leur échapper au profit des directions marketing. En 2017, ces derniers auront même des budgets informatiques plus importants que ceux de leurs collègues de l’informatique. Pourquoi ? Quelles sont les raisons de cette situation ?

On peut rapprocher cette conclusion à une étude « IBM Global CMO Study 2011» réalisée, en 2011, auprès de 1 700 directeurs marketing, répartis dans 64 pays et 19 industries. Parmi les 100 directeurs marketing français interrogés, près des 70% soulignent la nécessité d’investir dans la technologie et de mettre en place des stratégies pour exploiter au mieux l’énorme volume d’informations disponibles. « Le numérique est une réalité dans les métiers du marketing, et ce, dans un contexte en profonde mutation », a affirmé Didier Barbé, vice-président marketing et communication d’IBM France dans une interview au Figaro.  L’IT devient donc un levier d’exploitation indispensable pour la stratégie marketing ! « Le Directeur Marketing doit être un expert des données », conclue le VP IBM France. Le DSI doit aussi comprendre et appréhender les enjeux du marketing.

Les directeurs financiers souhaitent partager les décisions IT

Fin d’année 2011, le Gartner précise que : « les incertitudes économiques et la crise dans la zone euro vont toucher les budgets dès 2012, les DSI vont de voir faire face à des choix budgétaires difficiles », ces choix dépendront de la zone géographique et de l’industrie dans laquelle l’entreprise opère.

En Parallèle, une étude sur le « rôle grandissant du directeur financier » est réalisée, par CFO Research Services en collaboration avec HP Financial Services, auprès de 30 directeurs financiers de grandes entreprises mondiales. Les CFO sont unanimes : l’apport de la technologie pour délivrer de la valeur n’est plus à démontrer. Malheureusement, étant donné la vitesse croissante avec laquelle la technologie évolue, il est difficile pour les directeurs financiers d’évaluer la valeur des NTIC sans une plus grande contribution de la DSI. Pour faire face à cette difficulté, ils exigent de travailler « main dans la main » avec l’informatique et le marketing. Les choix budgétaires IT de demain seront, de plus en plus, réalisés collégialement entre les directeurs des systèmes d’information, financier et marketing.


Toutes les parties prenantes de l’entreprise reconnaissent la valeur apportée par l’IT. Demain, les décisions technologiques effectuées par le DSI devront être partagées au sein de l’entreprise. Pour réaliser cet exercice, le DSI se doit d’acquérir une compétence à dialoguer avec l’ensemble des lignes business de l’entreprise, et de comprendre les enjeux et les besoins de chaque fonction.

Les TIC, un marché d’une incroyable instabilité

MP900422510 Il n’en restera qu’un, le DSI stratège !Le secteur des TIC, est un marché d’une incroyable instabilité ! La technologie évolue à une vitesse très importante, résultat : de (nouveaux) acteurs apparaissent ou disparaissent régulièrement avec de nouvelles offres de services qui bousculent le marché et les usages ! Qui aurait pu penser qu’en 2007 lorsqu’Apple sortait son premier téléphone, il détiendrait au bout de 4 ans plus de 40% de parts de marché ?

Afin de gérer les turbulences de ce secteur, les entreprises du TIC revisitent généralement leurs stratégies tous les 6 mois (ex : Google). Le parallèle peut être fait avec d’autres secteurs comme par exemple la grande distribution les réexamine tous les 12 mois.

Dans les années à venir, un changement technologique, très symptomatique de l’instabilité chronique de ce marché, va refondre une partie du paysage : la technologie Cloud Computing.

Cette technologie va bousculer les organisations, redéfinir les services délivrés et redessiner partiellement le marché.

Le Cloud Computing, un potentiel énorme

Le Cloud Computing, identifié comme une technologie prioritaire par le commission européenne d’après l’étude The future of the Software and Software based Services in Europe réalisée en 2010, doit permettre de générer des économies de dépenses informatiques pour les entreprises évaluées entre 35% et 50% par le ministère de l’industrie.

Une étude du britannique Centre for Economics and Business Research (CEBR) estime, de façon optimiste, que le montant  des économies pour la France se portera à 26,3 milliards d’euros sur la période 2010-2015. Les bénéfices pour l’économie sont à estimées à 162,7 milliards d’euros sur cette période avec la création de 430 000 emplois direct et indirect. Les chiffres au niveau la zone EMEA donnent le vertige : 764 milliards d’euros de bénéfice pour l’économie et 2,17 millions d’emplois créés ! Dans une moindre mesure, M. Louis Nauges, Chief Cloud Evangelist, Revevol, estime que « Fin 2020, 840 millions de personnes dans le monde utiliseront des solutions «Participatique Cloud», en faisant économiser un minimum de 210 milliards annuels aux entreprises ».

A ce jour, le gouvernement français a investi 19M€ au titre des investissements d’avenir dans 5 projets Cloud Computing. Les dépenses des entreprises européennes pour migrer dans le nuage passeront de 560 millions de dollars en 2010 à 8,2 milliards de dollars en 2015, selon IDC

Ce nouveau marché, le Cloud Computing devrait représenter en 2020 entre 20% et 25% du marché informatique selon le ministère de l’économie, des finances et de l’industrie ; Au niveau mondial, il est estimé à 40,7 milliards de dollars en 2011 et devrait passer à plus de 241 milliards en 2020, d’après Forrester.

Une course de stratèges

Le potentiel du marché du Cloud génère une course contre la montre entre les différentes entreprises du secteur. Certaines ne tiendront malheureusement pas le rythme.

Des acteurs « nouveaux » ont pris un temps d’avance sur la technologie et disposent, en tant que nouvelle société, de cette flexibilité à changer plus facilement de stratégie. On peut notamment citer Google et Amazon WS sur les offres de cloud public. Amazon, leader sur les offres IAAS, ne souhaite pas être rattrapé par la concurrence, et maintient pour cela une marge constante (prix de vente – prix de revient) malgré un niveau d’industrialisation qui s’améliore (le prix de revient baisse). Résultat : le client est satisfait car le prix de vente baisse mais surtout la concurrence rencontre d’énormes difficultés à rentrer sur le marché avec des prix aussi compétitifs.

Quelles solutions pour la concurrence ? Une stratégie de partenariat pour compenser leurs faiblesses et profiter des opportunités (SFR s’alliant à HP, BULL s’alliant à CA, …) ou une stratégie de croissance (rachat externe ou des investissements massifs – ex : IBM et 300 M€ investit en Europe sur IBM SmartCloud Entreprise).

Les décisions stratégiques de ces entreprises vont redessiner une partie du paysage de l’IT. Dans cette lutte « effrénée », il y aura des vainqueurs et malheureusement des perdants.

Le cloud computing est un sujet qui a été pris comme exemple parmi tant d’autres. Big Data, réseaux sociaux et travail collaboratif, mobilité représentent d’autres technologies qui pourraient révolutionner le marché de l’informatique, avec quelques « batailles » en perspective.

Le DSI doit travailler avec les solutions IT les plus pérennes du marché pour asseoir la stratégie de son entreprise.  Pour cela,  il doit non seulement posséder une vision technique et financière des solutions mais aussi être doté d’une vision stratégique du marché, qui lui permettra de garantir l’adéquation de la stratégie de la solution retenue avec les ambitions de son entreprise.

Conclusion, devenir un DSI Stratège

MP900433120 300x200 Il n’en restera qu’un, le DSI stratège !Capable de faire ou défaire des stratégies, d’accélérer la croissance des entreprises, de contribuer à l’amélioration d’une économie ou de créer des emplois, les NTIC représentent un excellent vecteur de transformation. Le DSI doit exploiter ce potentiel et pour cela devenir un stratège. Il doit être à la fois capable de décrypter son marché, celui de l’informatique, pour sélectionner les solutions dont la stratégie est en adéquation avec celle de son entreprise.  Et bien entendue, il doit être capable de comprendre la stratégie de son entreprise, les enjeux business associés et dialoguer avec toutes les fonctions de l’entreprise pour proposer des solutions IT adaptées et à forte valeur !

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